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À l’inverse du blanchiment, le «noircissement» d’argent consiste à employer à des fins criminelles des fonds obtenus légalement. Un rapport parlementaire indique que ces sommes peuvent provenir de rentrées économiques légales, de détournements de prêts mais aussi d’argent public.
L’argent des cagnottes, des banals crédits à la consommation, voire de la solidarité nationale, au service des pires ennemis du pays? C’est peut-être l’aspect le plus préoccupant d’un nouveau rapport d’information sur la lutte contre le financement du terrorisme, qui vient d’être publié par les députés des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer (LR) et de la Manche Sonia Krimi (LREM), membres de la commission des Affaires Étrangères. Les prestations sociales, comme d’autres flux d’argent, sont en effet souvent «noircies» par les réseaux islamistes, suffisant à financer des opérations de plus en plus simples et aussi meurtrières.