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Image parOpenClipart-Vectors de Pixabay

L’incertitude, comme ce terme le sous-entend, définit un événement incertain ou imprévisible. Elle peut aussi être interprétée au sens d’instabilité ou de mouvant, c’est-à-dire ayant une proportion à la variabilité.


Le risque, ou danger plus ou moins prévisible, exprime une conséquence survenant en référence à des actions personnelles ou à des effets externes à notre pouvoir de précaution, voire à une combinaison de ces deux facteurs : interne et externe.


Incertitude et risque sont de ce fait des notions liées entre elles.

Comme nous le savons, il n’existe pas de risque « zéro ». Même si toutes les précautions sont prises, un infime phénomène peut survenir et remettre en cause notre protection préventive ou gêner l’immédiateté de notre réaction et l’accomplissement de la bonne correction ou de la bonne réaction.

Un degré plus ou moins conséquent d’indécision, d’indétermination, de perplexité ou d’irrésolution participe à cet écart entre survenance des faits et réactions effectives.

Réfléchissons à combien d’organisations, de collectivités ou d’entreprises, ont été prises en défaut, soit qu’elles aient ignoré les risques, soit qu’elles en aient sous-estimé la probabilité et la portée.

En revanche, la détermination du degré d’incertitude d’occurrence des nouveaux risques, et de la prévention de leur survenance, tel que le risque de catastrophe naturelle, le risque sanitaire, le risque de fraude, le risque d’informations mensongères ou le risque social sont beaucoup moins aisés à appréhender. Nous évoluons dans un univers complexe et nous ne disposons pas forcément d’exemples et de données historiques permettant d’affiner notre analyse.


« Aussi ne saurions-nous trop engager l’homme mûr, trop confiant en lui-même, à veiller toujours, car le péril est insidieux et les risques sont grands. »
Charles Burlureaux, la Lutte pour la santé, Projet Gutenberg


« D’autant que la complexité des facteurs qui entrent en ligne de compte et les éléments d’incertitude sont plus nombreux qu’avant. »
Jean-Jacques Bourque et François Lelord, l’Âme de l’organisation, Québec Amérique

Selon les périodes, les variables du couple incertitude / risque ont évolué de façon concomitante, mais pas forcément de manière égale. D’un contexte de proximité, nous sommes passés à un environnement départemental, puis régional et national, pour arriver à une semi-mondialisation.
À l’heure actuelle, nous sommes en totale mondialisation par l’ouverture de chacun au monde et par la survenance des pays émergents.


De ce fait, les degrés d’incertitudes et de risques sont de plus en plus élevés en fonction des zones géographiques d’intervention, mais aussi en raison d’une concurrence accrue venant de l’extérieur.


D’où la nécessité d’aller d’une gestion courante des risques vers une intelligence des risques ou, pour certains, vers l’ERM (Entreprise Risk Management).


Notons qu’appliquer une méthodologie de gestion / de management des risques (comme, par exemple l’utilisation de la norme ISO 31000) sans la présence d’une culture d’entreprise, et au sein de celle-ci, sans l’implantation d’une culture du risque, fera que l’entité ne sera pas entièrement protégée.

Lorsque l’incertitude est la seule certitude, la « boîte à outils du management du risque » de l’IEC et de l’ISO aide les organisations à anticiper les menaces qui pourraient nuire à leur succès.
Les menaces récurrentes auxquelles sont confrontées les entreprises sont nombreuses : paysages politiques imprévisibles, évolution rapide des technologies et aléas de la concurrence, pour ne citer que quelques exemples. L’IEC et l’ISO ont conjointement élaboré une boîte à outils de normes de management du risque pour aider les entreprises à se préparer et à réagir à de telles menaces et à récupérer plus efficacement dans leur foulée. Une des normes de cette boîte à outils, axée sur les techniques d’appréciation du risque, a été récemment révisée.

https://www.iso.org/fr/news/ref2403.html?RelatedContentIds=Article-AADsDnH

A consulter également :

IMPLANTER UNE VERITABLE CULTURE DU RISQUE AU SEIN DES ENTITES !

La culture du risque constitue-t-elle un risque majeur pour l’entreprise ?

LA COMMUNICATION SUR LES RISQUES | AMRAE

Risques : la norme volontaire ISO 31000 est en enquête publique — La cybercriminalité