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Le gouvernement s’inquiète de la hausse des intrusions informatiques dans les établissements de santé. Trois cas majeurs sont survenus en un an. Révélations.
Montpellier (Hérault), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Condrieu (Rhône). Trois lieux, trois crises. Selon nos informations, des attaques informatiques importantes ont touché les hôpitaux de ces trois villes ces derniers mois. Le premier a été victime d’un virus bancaire, tandis que les deux autres ont subi les affres d’un rançongiciel. Le deuxième a vu ses comptes rendus écrits, son imagerie en ligne comme ses résultats de laboratoire bloqués. « Cela n’a heureusement pas eu de retentissement sur les soins. Les transmissions ont juste été ralenties. On a fonctionné à l’ancienne en s’appelant pendant un peu plus de vingt-quatre heures », se souvient un médecin concerné. Parfois même, le matériel médical peut devenir inopérant, aggravant davantage les conséquences de ces assauts numériques. Saisie, la section cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert deux enquêtes – pour le CHU de Montpellier et le CH Delafontaine à Saint-Denis – et coopère avec les autorités d’autres pays afin de retrouver la trace des criminels.