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C’est à l’origine une infrastructure dédiée à des transactions en bitcoins. Mais depuis quelques temps, beaucoup de monde, et pas seulement dans la finance, s’intéresse à la blockchain, ce système décentralisé permettant de se passer d’intermédiaire. Des banques internationales travaillent sur le sujet bien sûr, mais aussi le monde de l’énergie, de la gestion de droits d’auteurs ou de la santé. Et Interpol.
Fin mai, l’organisation de police internationale a annoncé la création d’un consortium de quinze membres destiné à la lutte contre les usages criminels de la blockchain : transactions douteuses, financement du terrorisme, blanchiment d’argent, etc. Le projet, appelé Titanium et financé à hauteur de 5 millions d’euros par l’Union européenne, réunit, entre autre, autour d’Interpol les spécialistes néerlandais de la cybersécurité de Coblue Cybersecurity, l’université autrichienne d’Innsbruck, le University College de Londres, l’Institut de Technologie de Karlsruhe, la société CounterCraft espagnole, l’Office fédéral de police criminelle allemand, les ministères de l’Intérieur autrichien et espagnol (voir la liste complète ici)… Les travaux sont prévus pour durer trois ans.